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Le château de Noisy a été bâti vers 1570 pour Albert de Gondi (1522-1602), maréchal de Retz, financier florentin et habile courtisan proche de Catherine de Médicis. Albert de Gondi avait acquis les seigneuries de Versailles, Marly-le-Châtel et Noisy. Proche de Saint-Germain-en-Laye, le château reçut les visites d’Henri IV et hébergea quelques mois, en 1607, le jeune dauphin et futur Louis XIII qui y séjourna encore en 1636. Acquis ensuite par Louis XIV en 1676, le site fut progressivement abandonné et finalement détruit en 1732. La partie principale de l’ancien domaine a été intégrée dans la forêt de Marly. Le château de Noisy occupe une place importante dans l’architecture française de la fin du XVIe siècle. Croisant les influences italienne et française, le château se caractérise par son implantation sur une forte pente et l’aménagement de vastes jardins avec une grotte monumentale. Il existe une documentation d’archives relativement abondante pour une demeure privée de cette époque, mais celle-ci date surtout de la dernière période d’occupation, à la fin du XVIIe siècle, lorsque le château appartenait au domaine royal. En outre, bien que les auteurs des plans demeurent inconnus, ce sont principalement les bâtiments qui ont été étudiés. À bien des égards, l’étude des jardins reste à faire. Ce projet de fouilles archéologiques doit être la première étape d’un programme d’étude de l’ensemble du site de Noisy comprenant les bâtiments, la forêt et les jardins. Plusieurs objectifs particuliers pourront faire l’objet de recherche et d’analyses des vestiges en ce qui concerne l’architecture, l’hydraulique, les plantations, afin de comprendre les modalités de constructions et d’aménagements réalisés entre la fin du XVIe et la fin du XVIIe siècle pour le parc de Noisy. Ces recherches de terrain sont complétées par une analyse des sources d’archives. Ces fouilles s’inscrivent dans une approche environnementale avec les questionnements propres à l’archéologie des jardins. La conservation du site dans le domaine public (en forêt domaniale) et l’absence de reconstruction à l’emplacement des jardins procurent une réelle opportunité d’intervention sur le terrain. |
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Avec le soutien des villes de Bailly et de Noisy-le-Roi |
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